Voilà une chanson qui utilise deux expressions concessives:
- avoir beau
- quoi que (= n'importe quoi) :deux mots, à ne pas confondre avec quoique (= bien que)
Graver l'écorce jusqu'à saigner Clouer les portes S'emprisonner
Vivre des songes à trop veiller Prier des ombres Et tant marcher
J'ai beau me dire Qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire Si noir sur blanc
Quoi que je fasse Où que je sois
Rien ne t'efface Je pense à toi
Passent les jours,vides sillons Dans la raison Mais sans amour
Passe ma chance,tournent les vents Reste l'absence Obstinément
J'ai beau me dire Que c'est comme ça
Que sans vieillir On n'oublie pas
Quoi que je fasse Où que je sois
Rien ne t'efface Je pense à toi
Et quoi que j'apprenne Je ne sais pas
Pourquoi je saigne Et pas toi
Y'a pas de haine Y'a pas de roi Ni Dieu, ni chaîne Qu'on ne combat
Mais que faut-il Quelle puissance? Quelle arme brise L'indifférence?
Oh, c'est pas juste C'est mal écrit Comme une injure Plus qu'un mépris
Quoi que je fasse Où que je sois
Rien ne t'efface Je pense à toi
Et quoi que j'apprenne Je ne sais pas
Pourquoi je saigne Et pas toi...
24.4.09
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